Durant de nombreuses années, la présence d’une décharge d’ordures à ciel ouvert dans le centre de l’île a entraîné l’explosion démographique des populations de goélands qui nichaient dans la réserve. Ces derniers exerçaient une pression importante sur le milieu, notamment en occupant les potentiels sites de nidification des autres espèces (avocettes, échasses, sternes).
Face à ce déséquilibre d’origine humaine, l’équipe de la Réserve procédait chaque année à la stérilisation des œufs de goélands argentés et leucophée (après autorisation par arrêté préfectoral).
Depuis 2018, ces opérations ont cessé. En effet, les populations de goélands ont fortement régressé aussi bien au niveau local (environ 50 couples de goéland argenté contre plus d’un millier au début des années 2000) que national. Vient s’ajouter à cela l’installation en milieu urbain d’un certain nombre d’individu qui n’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.
La réserve naturelle a donc un nouveau rôle à jouer vis-à-vis de ces oiseaux afin de privilégier leur accueil aussi bien pour leur conservation que pour limiter leur installation dans des sites où ils ne sont pas désirés.
En complément, des études sont menées grâce au baguage et à la pose de balise GPS.
Mots-clés : Goéland